Certainement le plus belle endroit qu'on est été amené de voir jusqu’à présent. Un lac, à 1500 m d'altitude, entouré de trois volcans et de petits villages. Malheureusement, qui dit lieu extraordinaire dit aussi tourisme de masse et ses travers. Bien sur, nous sommes aussi des touristes et le tourisme reste un tremplin économique pour bien des pays. Mais quand le lieu perd de son charme et que le comportement des locaux change, c'est vraiment dommage. Panajachel, ou Gringo Town, en est le premier exemple. La rue principale a été faite par les touristes pour les touristes. Un lieu ou l'arnaque règne en maître (je vous laisse lire les flops sur Panajachel dans la partie 'Guiness' du blog, il y en a eu quelques uns). La majeure partie des étrangers ne connaissent d'ailleurs que cette partie de la ville. Et c'est bien dommage, parce qu'il suffit de s’écarter du centre pour découvrir un village beaucoup plus simple. Nous avons dormi chez un artiste guatémaltèque dans un petit quartier de Panajachel. Géniale. Ici, on peut acheter des citrons dans une maison, des tortillas (hum, on est devenu drogué au tortillas...) ou du pain dans une autre, tout le monde se connaît et se salut. En un instant, on retrouve le Guatemala que l'on avait connu jusqu’à présent. Un Guatemala authentique.
Pour visiter les villages du lac, le moyen le plus simple est de prendre une lancha. Sur les conseils des gens et des guides, pourquoi ne pas commencer par Santiago Atitlan ? Grosse erreur ! Avec la première impression sur Panajachel et son univers touristique, on s’attendait à voir un village plus vrai. Eh bien non, le village est construit sur le même principe que Panajachel : une rue principale où les attrapes touristes se succèdent. Pour couronner le tout, on a pas eu vraiment de chance au niveau du temps. On nous avais vendu une vue exceptionnelle sur les trois volcans mais ceux-ci été trop timides ce jour la, et s'étaient réfugiés dans les nuages. On aura tout de même l'occasion de rencontrer "Maximon". Il s'agit d'un saint, non reconnu par l'église, que beaucoup de Mayas vénèrent. C'est un mannequins en bois, à qui on offre des cigares, de l'alcool, des cadeaux. En contre parti, on lui fait diverses demandes tel qu'une bonne santé, de la richesse, ... . Très intéressant mais très étrange (surtout quand les gens le font réellement fumer et boire).
Mais la réalité touristique ne l'emporte pas sur la beauté de ce lieu. Ne pas profiter du paysage serait un crime. D'autant que l’on finira notre route par un autre petit village, Santa Catarina Polopo, beaucoup plus authentique que les autres et très agréable. On y fera des rencontres plutôt inattendu pour la suite de nos aventures (vous comprendrez en lisant les prochains articles...).
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Lago Atitlan: Les volcans |
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Lago Atitlan |
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Lago Atitlan |
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Lago Atitlan |
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Santiago Atitlan |
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Santiago Atitlan |
Mince, j’allais oublié un détail. Oui, on a quand même pris le temps de
grimper sur un des volcans : le San Pedro. Et là attention, c'est du
lourd. Ce petit volcan culmine à 3000 mètres d'altitude soit 1500 mètres
de dénivelé à monter (si vous avez bien suivi l'altitude du lac). Et
bien mes amis, nous l'avons monté en 3h15 !!! Cela n'a pas été facile,
mais d’être avec un guide (jamais sans sa machète) nous a bien aidé (on a tout donné pour le
suivre sur un rythme super soutenu; on a presque failli perdre l'anglais
du groupe), et surtout, nous n'avions pas nos sacs (par rapport aux
autres randonnées, aucune comparaison possible : c'est comme si on avait
perdu 15 et 20kg, un vrai bonheur). La vue depuis le sommet ne sera
malheureusement pas celle espérée à cause des nuages, mais nous
apercevrons quand même le lac. Le retour sera nettement plus tranquille.
Au milieu des plantations de café, notre guide prendra le temps de nous
donner un petit cour sur 'comment faire un bon café', dans cette région
très réputé pour ça (en plus d'être guide, il est aussi cultivateur de
café et pêcheur).
Bref comme vous pouvez le voir on est super fier de nous, et on est prêt
pour d'autres volcans... même en activité... à suivre...
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Lago Atitlan: depuis de San Pedro |
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Sur la route du San Pedro |
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Sur la route du San Pedro |
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Sur la route du San Pedro |
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Sur la route du San Pedro |
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Depuis le sommet du San Pedro |
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Depuis le sommet du San Pedro |
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Depuis le sommet du San Pedro |
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Sur le retour du San Pedro : caféier |
Chichicastenango
Après les villages trop attrapes-touristes du lac Atitlan, on avait plus spécialement envie d'aller au marché de Chichicastenango, connu pour être le plus beau du Guatemala et aussi le plus touristique. Se disant que ça serait quand même dommage de le rater, nous y sommes allé. Et nous n'avons pas du tout regretté.
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Chichicastenango |
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Chichicastenango |
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Chichicastenango |
Les cimetières
Il est temps d'écrire un article sur les cimetières d'Amérique centrale. (Tout du moins ceux du Mexique et du Guatemala, on devra attendre pour voir si il y a une différence avec les autres pays).
Vous vous dites, 'tiens ils vont parler de cimetières, c'est glauque...'. Et bien pas du tout pour ces pays. Ici la relation aux morts est très différente, les enterrements sont une fête pour rendre hommage au défunt. Les cimetières sont colorés et le jour de la Toussaint tout le monde y va pour repeindre les tombes, amenant alcool et plat préféré du défunt, chantant et dansant autour de sa tombe, en laissant une assiette sur place. Pour qui ? Ben le mort par dis ! Au Guatemala, une particularité est que ce jour la, on fait voler beaucoup de cerf-volants en symbole de messages pour les morts. Ça donne à réfléchir sur la relation avec la mort. Pour Céline, ça sera crêpes au nutella et Bastien, Cote de bœuf. Merci d'avance.
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Cimetière de Chichicastenango |
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Cimetière de Chichicastenango |
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Cimetière de Chichicastenango |
Les Chickens Bus
Tiens en parlant de cimetière, ça nous fait penser aux 'Chickens Bus'. Le lien entre les deux articles vous parait flou, et bien pas pour nous. Les chauffeurs de bus guatémaltèques sont totalement tarés:soit ils veulent soit battre des records de vitesse, soit ils veulent doubler le maximum d'autre Chickens Bus en un trajet, soit on ne sait pas, mais une chose est sur, leur espérance de vie n'est pas très grande. On écrit cette article à la fin du Guatemala, donc rassurez vous, nous sommes encore vivant... mais on a eu quand même très chaud. D'ailleurs à ce sujet petite devinette. Combien de personnes peuvent rentrer dans un bus de huit rangés au Guatemala ? Math sup, math spé ?
Et bien dans la logique et le confort français la réponse est évidement 32 (4 par rangé X 8).
Mais la logique guatémaltèque est tout autre... Faisons le calcul ensemble:
je prends 8 rangés, je mets 8 personnes assises par rangé (6 personnes plus 2 enfants), je rajoute 1 personne debout par rangé auquel je rajoute 3 autres personnes collés derrières et 6 personnes collés devant. J'obtiens donc le chiffre exceptionnelle de 81 personnes !!! Houa !!! Eh bien, Bastien et moi, on y était : debout en plein milieu, avec une odeur d'embrayage cramé, un chauffeur fou (bien sur) au milieu de virages et de dos-d’âne (donc moi, malade, totalement blanche à la limite du vomie), voulant descendre dans un village où les autres passagers ne voulaient pas descendre, se faisant presser par le contrôleur pour descendre du bus limite en marche. Voila notre pire trajet depuis le début, Cuatro Caminos - Chichicastenango.
Les Chickens Bus restent quand même le meilleur moyen de voyager au Guatemala: bon marche, rapide et nombreux.
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Chicken Bus |
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Chicken Bus |
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