Trop de chaleur tut la chaleur, il est tant pour nous de quitter la cote caraïbe et de rejoindre les Andes Orientales.
Du coup, on part direction Bucaramanga dans un bus de nuit, ou plutôt un camion frigorifique de nuit (voir les flops). Autant dire qu'il n'a pas été facile de dormir. De Bucaramanga, on ne connaîtra que la gare: la route pour San Gil nous appel déjà. Et quelle route!!! Entre autres, le canyon de Chicamocha est remarquable: une véritable merveille de la nature. Les Andes frappent très fort dès le début.
San Gil, Barrichara y Guane
San Gil s’avère être une petite ville très agréable à vivre: des rues en pentes, une jolie place centrale, un marché au fruits et légumes... Il suffit d'ajouter un super couchsurfing, et nous voilà dans de parfaites conditions pour reprendre des forces (surtout si on se met à manger de grosses fourmis). Les environs sont encore plus beau. Barichara et Guane sont deux villages coloniaux aux charmes fous. En semaine, sans trop de touriste, on s'y sent juste très bien. D'autant qu'on peut passer d'un village à l'autre, en marchant une heure et demi sur un ancien chemin de muletier.
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San Gil : hum, une fourmi.
Si si c'est bon, c'est comme du popcorn! |
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Barichara : petite rue pavée |
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San Gil : petit déjeuné au marché |
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Barichara : la place centrale |
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Barichara : une autre rue pavée |
Villa de Leyva
On a jamais vraiment tenté le stop depuis le début de notre voyage (juste 2 fois, et ça avait bien marché), mais à Cartagena nous avons rencontré Guillaume, un français qui fait le même chemin que nous mais tout en stop. Nous avions parlé de son expérience toute une soirée et il nous avait vraiment donné envie d'essayer plus sérieusement. C'est tout simplement un façon de forcer le destin, et de rencontrer des personnes différentes, les locaux notamment. C'est déjà ce que nous faisons avec le couchsurfing mais c'est l'occasion d'en faire plus. Donc pourquoi ne pas tenter en Colombie pour rejoindre Villa De Leyva. On sait ce que vous vous dites: «ils sont fous ces jeunes». Que nenni, la Colombie est bien plus sur qu'on ne le croit; et dans cette région on ne risque pas plus qu'en France. Le rendez vous est prit.
Ce n'est seulement que 45 minutes après avoir débuté qu'on est récompensé: San Gil – Socorro en stop (très sympa), c'est fait.
Socorro – Barbosa, plus dure. Une heure et demi d’attente, pour finalement prendre un bus.
Barbosa – Arcabuco, pas mieux. Quinze minutes d'attente (il allait pleuvoir et la ville est plutôt glauque!), pour finir dans un autre bus.
Arcabuco – Villa de Leyva, bus direct. Bien trop peu de passage et il se faisait tard.
Au final, huit heure de voyage mais une bonne expérience pour arriver à Villa de Leyva. Et même si on aura été pris que par une seule personne, ça nous aura permis de faire des étapes inattendues. Notamment la petite ville de Socorro, super mignonne, sans touriste et où nous serons chaleureusement reçu aux marché aux fruits et légumes.
Aucun regret d’être passé par cette ville annoncé comme très touristique: suffit de ne pas y être pendant un week-end. La place centrale est sur-dimensionnée: un terrain de football pavé avec une petite (très petite) fontaine sur le rond central. Ça lui donne un certain caractère, en plus de la couleur blanche qui domine la ville et des dizaines de patios. La lagune d'Iguaque, toute proche de Villa De Leyva, est plutôt jolie, et surtout sacrée pour les indigènes. Elle regorgerait de trésors inestimables. A moins de revenir avec un objet en or (mais le pillage, c'est pas bien!!!), le prix de l'entrée du parc est rédhibitoire.
Au putain, j'allais oublié: c'est aussi la ville de nos premières vraies chocolatines (pains au chocolat pour les non-toulousains) depuis longtemps (presque 6 mois). Juste sublime!!!
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Iguaque : sa lagune sacrée |
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Villa de Leyva : un rue pavée, c'est jolie |
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Villa de Leyva : la place centrale surdimensionnée |
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Villa de Leyva : toujours la même place centrale, mais sous un autre angle |
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Villa de Leyva : une indienne au marché |
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Villa de Leyva : ça a l'air lourd |
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Villa de Leyva : les fameuses chocolatines |
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