18 juin 2011

Le Panama: Panama Ciudad y el Canal

Panama City
Une ville très sympa qu'on aura eu l'occasion de visiter à maintes reprises... Entre la vieille ville riche en bâtiments coloniaux, la baie au style new-yorkais, et la ville moderne avec ses gigantesques buildings et ses malls, on ne s'y ennuie pas. Enfin, seulement quand on est à Panama City pour quelques jours. Après 5 jours, c'est une autre affaire. A suivre ...

Panama City: vue de la baie de Panama
Panama City: ruine
Panama City: place de France
Panama City: le Casco Viejo
Panama City: cathédrale
Panama City: le quartier moderne
Panama City: église de la Merced
Panama City: église sur la place Bolivar
Panama City: vue du Cerro Ancon

Le Canal de Panama
Ah!!! Le Canal de Panama ... Toute une histoire. En arrivant sur Panama City, on pensait visiter les deux musées sur l'histoire et le fonctionnement du Canal, et prendre le train qui le longe, mais jamais on n'aurait pensé le remonter en voilier.

Vous me direz, le hasard fait souvent bien les choses. Et bien comme par hasard, notre couchsurfer de Panama City, était à ce moment la sur un voilier ancré dans la baie de la capitale. Une fois n'est pas coutume, ce couchsurfer sera un pauvre crétin (voir un vrai con), mais grâce à lui, on fera la connaissance de pas mal de navigateurs. La plupart étant français, on passera de supers moments avec eux et on nous fera même quelques propositions plus qu’intéressantes, comme traverser le pacifique sur un catamaran jusqu'à Tahiti (accepterons nous ou pas? suspense...) et justement, passer le Canal de Panama en voilier. Cool!!! Étant donné que l'administration du Canal oblige chaque bateau à avoir, en plus du capitaine, au moins quatre personnes d'équipage pour traverser le Canal, nous embarquerons sur gecko pour passer du pacifique à l'atlantique. Ce fut une expérience inoubliable avec une famille bretonne adorable.

Le Canal de Panama, mérite bien le retour du petit point culture (ça faisait longtemps). c'est un canal maritime, qui traverse l’isthme de Panamá en Amérique centrale et qui relie l’océan Pacifique et l’océan Atlantique. Sa construction a été l'un des projets d’ingénierie des plus compliqués et que les français ont pris soin de saborder (des conditions de travail déplorables des travailleurs qui entrainera la mort de millier d'entre eux par le paludisme, des mauvais choix techniques et une sale affaire de détournement de fonds). Du coup, le chantier a été repris et abouti par les américains, et a donc ouvert en 1914 sous la direction leur États-Unis. Ce n'est qu'à la veille de l'an 2000 que les panaméens ont retrouvé leur bien (la rétrocession ayant débuté 23 ans avant). Pour les 100 ans du Canal, une deuxième voie devrait être ouverte permettant le passage de bateau encore plus gros (les postpanamaxs). Et vu l'ampleur des travaux, pourvu qu'il n'est pas embauché de caribéens.

Le Canal de Panama: l'écluse de Miraflores
Le Canal de Panama: un "petit" porte conteneur
Le Canal de Panama: passage de Gecko sous le pont des Amériques
Le Canal de Panama: le pont des Amériques
Le Canal de Panama: les docks de Panama City
Le Canal de Panama: les docks de Panama City
Le Canal de Panama: l'écluse de Miraflores
Le Canal de Panama: à l'intérieur de l'écluse
Le Canal de Panama: Gecko
Le Canal de Panama: l'écluse de Gatun
Le Canal de Panama: sortie d'écluse
Le Canal de Panama: un Panamax
Le Canal de Panama: retour par le train du Canal
Le Canal de Panama: le train du Canal
Le Canal de Panama: retour par le train du Canal
Le Canal de Panama: retour par le train du Canal
Le Canal de Panama: l'écluse de Miraflores vu d'en haut

Une longue semaine (de merde) 
Une fois en atlantique, à Portobelo pour être exact, l'objectif était de faire un tour au San Blas (le paradis sur terre selon Antoine «ATTOOOLLLL, les opticiens!!!»). Sous les conseils du «pas très futé» (nouveau surnom très justifié du «petit futé»), on tente de prendre un bateau de marchandise jusqu'à Porvenir, point d'entrée des San Blas. Et voilà le début d'une semaine placé sous le signe de la malchance!!!

Ah oui, petit détail non négligeable pour comprendre la suite des événements. On a finalement décidé de ne pas aller jusqu'à Tahiti. La tentation était bien la, mais on se serait senti obligé d'oublier l’Amérique du Sud pour aller découvrir l’Océanie («Australie, ah non pas encore! C'est le jeux ma pauvre Lucette!»). Je sais, il y a pire, mais la Pachamama nous attire toujours autant. Par contre, le petit archipel des Galapagos s’avère être sur la route de Tahiti. C'est une occasion rêvé pour nous, et on prend donc la décision de s'y arrêter. Enfin seulement si on nous accepte à bord. Affaire a suivre …

Retour sur la mauvaise passe:

- Peut être (je dit bien peut être), un bateau partirait pour Porvenir le lendemain mais dans les caraïbes, les gens ne sont pas pressés et ne savent pas du tout s'organiser. Alors pourquoi attendre des jours ici alors qu'on peut être à Panama City!!! Du coup, on décide de revenir dans la capitale pour ATTENDRE une réponse. Ah si, il y avait tout de même une lancha a 160$. Non non, on ne veut pas acheter le bateau, juste l'utiliser deux heures!!!

- On est revenu sur Panama City par l'ancienne voie ferré (au moins, on aura vu le canal sous tout les angles). Mais avant de prendre le train, il fallait prendre le bus, bref le train train quotidien pour nous. Sauf que pour la énième fois, on est tombé sur un conducteur qui se prenait pour un pilote. Et cette fois si, ça a pas loupé: quand deux bus lancés à pleine vitesse se croisent, ben ça touche. Heureusement pas de front, mais de coté, et juste assez pour éclater les rétroviseurs. Et ou ont atterri les bouts de verres??? Sur nous!!!. Ne vous inquiétez pas, rien de grave (juste quelques coupures sur la joue de Bastien et une grosse frayeur pour nous deux). Apparemment, ce genre de chose est assez courante ici vu que ni le conducteur, ni le contrôleur ne se sont souciés de nous. Du coup, on ne les a pas payé, mais ça s'est encore une autre histoire (on la garde pour les flops).

- Nous voilà de retour à Panama City pour 4 jours interminables. Surtout quand on attend la réponse du bateau pour aller au Galapagos. On a bien cherché à s'occuper en allant au ciné, en visitant un musée, ou en faisant deux heures de bus pour aller au magnifique (ironique!!!) marché artisanal de El Valle, mais ce n'était pas suffisant pour faire passer le stress de l'attente. Et en plus pour attendre quoi??? Que le bateau pour les Galapagos ne partirai pas avant fin juin a cause de réparations qui prennent du retard!!! Quinze jours de plus à attendre, il n'y a même pas moyen!!! On oublie les Galapagos en bateau et on reprend notre idée première: trouver un bateau pour Cartagena (en Colombie) en passant par les San Blas. Aller on retourne à Portobelo, la ou tout a commencer …

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