11 décembre 2011

La Bolivie: Tupiza, le Sud-Lipez et le Salar d'Uyuni

Tupiza, la blague
La région de Tupiza est très belle à découvrir à cheval comme à pied. Mais c'est surtout une des deux portes d'entrée pour partir à l'assaut du Salar de Uyuni et du Sud Lipez. La seconde étant Uyuni, bien plus emprunté.
Sur les conseils de beaucoup de personnes (blogs, voyageurs, …), on décide de passer par Tupiza (et d'y arriver à 3h00 du matin, souvenez-vous!!!) pour vivre une expérience EXCEPTIONNELLE avec l'agence GRANO DE ORO (ultra recommandé mais plus cher que les autres), qui nous a plongé dans les bas-fonds du paradis. Attention attention, çà va faire mal!!!

Tupiza et ses belles couleurs
Tupiza et son cowboy

Le tour du Salar et du Sud-Lipez, et l'art de la bolivianisation
Le choix d'une agence pour cette expedition a été des plus importante. C'est certainement un des endroits les plus remarquable sur terre, et la dernière chose que l'on voulait, c'était que cela dérape. Mais faute est de constater que même en y mettant le prix, on est jamais à l'abri de quoi que ce soit.
Pour rentrer dans le vif du sujet: GRANO DE ORO, c'est une grosse agence de merde, et ARTHURO le guide-chauffeur, c'est peut etre le plus con et méchant des boliviens qu'on est eu la chance de rencontrer. En tout cas, ca devait être un souvenir impérissable, et le moins qu'on puisse dire, c'est que ca l'a été.

Voici le meilleur du pire, jour après jour.

Jour1: A notre 'bonjour', Arthuro réponds 'bonsoir' (à 8h30 du matin!!!). Apparemment, nos trente minutes de retard (qui n'en était pas, puisqu'ils étaient prevenu depuis la veille que nous devions regler le différent avec la super compagnie de bus BOQUERON, et donc, que nous aurions au moins ces trentes minutes de retard) ne lui ont pas vraiment plus.
Toujours ce même jour, on apprend d'une manière plutôt sèche, qu'il est interdit d'ouvrir les fenetres du fond pour prendre des photos. Oui, vous comprenez, de la poussière pourrait rentrer dans le 4x4 qui est fait pour ca.

Jour 2: De un, 'vos sacs!!!' seront ses premiers mots du matin, n'attendons pas de bonjour ni tout autre forme de politesse...
De deux, 'à cause du froid', les vitres électriques ne fonctionnent plus. Comme c'est étrange!!! Et c'est assez marant de voir que ces vitres peuvent si vite refonctionner en ouvrant celles manuelles du fond (celles interdites) pour prendre des photos. Ne nous prendrait-il pas pour des cons???
Et de trois, en arrivant au Parque National du Sud Lipez, on se voit refuser l'entrée. Oui, l'agence a 'oublié' d'enregistrer la voiture du guide. La procédure 'aurait changé' depuis seulement deux jours selon lui (quinze jours en realité), et notre chère Arthuro devenu super sympa tout d'un coup trouvera la solution "sans probleme selon lui" de rebrousser chemin et de faire le tout dans le sens inverse pour laisser le temps à l'agence de régulariser la situation. Petite précision, si on est parti de Tupiza, c'était justement pour éviter de tourner dans ce sens. Bref, il a fallu qu'un de nous (merci Greg!) negocie avec les gardes pour trouver une solution et avoir le droit d'entrer. Ouf!!!

Jour 3: Toujours un Arthuro désagréable mais pas de nouvelle surprise.

Jour 4: Comment être le plus désagreable possible pour nous faire comprendre que la pause déjeuner est terminée et qu'il faut repartir? C'est simple, démarer juste devant notre gueule, les gazs d'échapements dirigés bien spécifiquement vers nous!!!
En arrivant dans notre village étape, la premiere auberge (de sel et où on devait dormir) est fermée. La deuxième auberge est complète. Encore une fois super travail de l'agence. Un coup de fil pour réserver ne coûte pas grand chose. La troisième auberge sera vide et pour cause, c'est un taudi. On s'y installe sans que Arthuro nous ait dit un mot depuis l'arrivé au village. Devant une telle incompétence de l'agence et du guide, une sévère explication s'impose. La conclusion d'Arthuro sera d'antologie: "ca ne peut pas fonctionner avec vous, je ne veux pas continuer. L'agence vous remboursera les deux jours suivants et vous vous débrouillerez depuis Uyuni." Ouaou, en plus d'avoir à faire à un con, on a à faire à un lache. Il fuit et nous laisse dans la merde ne se remettant pas du tout en question. On insiste en lui disant que ca pourrai être si simple s'il devenait sociable et si on arrêtait chaque jour d'avoir de nouvelle mauvaise surprise, bref si tout le monde faisait son boulot. Il finit par accepter, mais après coup, je crois qu'on aurait du accepter sa proposition...

Jour 5: La journée a l'air de bien débuter. Un bonjour, presque un sourire... chacun y met du sien et tout va bien. Enfin c'est se qu'on croit...
Viens l'heure du déjeuner. Notre cuisinière, qui depuis le debut nous mijotte de bons petits plats, nous sert un almerzo très chargé en sel. En fait chargé en sel, c'est pas le mot. Ca serait plutot imboufable. On mettera ca sur le compte de la maladresse. Dans un salar, on ne trouve peut-être pas d'eau sans sel???
Viens l'heure du gouter. Servi généralement à 17h00, aujourd'hui il arrive à 18h30 (et parce qu'on l'a demandé). Rien de bien méchant, mais on commence à se demander si elle aussi commencerai pas aussi à nous faire chier.
La réponse viendra au moment du repas du soir. Elle a de nouveau fait la cuisine dans le salar. Encore imbouffable. Cette fois-ci on le lui fait remarquer. Sa seul reaction: un sourire.

Jour 6: Le dernier jour, qu'est-ce qu'il peut nous arriver de pire. Une ambiance de merde? Non, on a déjà. Nous abandonner sur le lieu de notre dernière étape et sans bouffe? Ah si, il y a pire.
Ce dernier jour, Arthuro semble pressé de se débarasser de nous. Après un petit déjeuner gargantuesque constitué d'un thé et d'un pain sec, on arrive à 12h00 à notre dernier gite, au lieu des 14h00 ou 15h00 prévu. C'est pas plus mal, l'ambiance est insuportable, il nous sort mensonge sur mensonge pour qu'on se dépèche sur les sites. C'est vraiment un con. On arrive donc et Arthuro nous dit: "décharger vos affaires, mettez les dans votre chambre et nous, on prépare le déjeuner". Aussitôt dit, aussitôt fait. Mais le temps passe et on a pas de nouvelle. On sort pour voir ou ils sont... On n'apercevra plus que le leger panache de fumée qui suit le 4x4 déjà bien loin. Nous voila abandonné...
Mais comment ce gars peut-il avoir un boulot??? Inimaginable...
Heureusement la veille, on avait prévu d'acheter un peu de bouffe pour le soir (c'etait prévu comme ca, car nous devions passer la frontière par nos propres moyens et seulement le lendemain matin). On s'en contentera pour le midi et le soir. On le savait, et vous aussi vous vous dites qu'on aurait du abandonner au 4ème jour. Et encore on ne vous dit pas tout, on passe sur les détails comme vol de bouffe, mensonges ou foutages de gueule. Le tour avec GRANO DE ORO s'achève ici, le jour suivant c'est du bonus.

Jour 7: Lever 6h00 pour marcher les quelques kilomètres qui nous séparent de la frontière avec le chili (8km à faire au lieu des 2km annoncé par Arthuro). on arrive la bas vers 7h30, l'horaire du bus n'étant pas sure à cause du changement d'horaire entre les deux pays, on préferait arriver en avance et ne pas rester en bolivie un jour de plus. Il s'avère que le départ se fera seulement à 10h00. Heureusement, il y a le bureau d'immigration pour attendre, parce que dehors, à 4000 mètres et tôt le matin, ca caille (bouteille d'eau gelée, ca suffit à le prouver). Que nenni. Le douanier nous envera littéralement chier et refusera de nous laisser entrer avant l'ouverture officiel du bureau à 8h30 bien qu'il glande dans sa cuisine. C'est parti pour se les geler pendant plus d'une heure. Quelle belle ultime impression qu'on aura des habitants de ce pays. Jusqu'au bout ils nous auront fait chier ces boliviens...

Mais on sort de la bolivie. Alélouia!!!

Vous comprenez maintenant pourquoi j'ai utiliser le terme bas fond dans "bas fond du paradis". Maintenant, voila pourquoi on parle de paradis:

1er jour: paysages de rêve
1er jour: paysages de rêve
1er jour: paysages de rêve
2eme jour: paysages de rêve
2eme jour: paysages de rêve
2eme jour: paysages de rêve
2eme jour: paysages de rêve
2eme jour: paysages de rêve
2eme jour: paysages de rêve
2eme jour: paysages de rêve
3eme jour: paysages de rêve
3eme jour: paysages de rêve
3eme jour: paysages de rêve
3eme jour: paysages de rêve
3eme jour: paysages de rêve
4eme jour: paysages de rêve
4eme jour: paysages de rêve
4eme jour: paysages de rêve
4eme jour: paysages de rêve
4eme jour: paysages de rêve
4eme jour: paysages de rêve
4eme jour: paysages de rêve
4eme jour: paysages de rêve et groupe de rêve
4eme jour: paysages de rêve
4eme jour: paysages de rêve
5eme jour: paysages de rêve
5eme jour: paysages de rêve
5eme jour: paysages de rêve
6eme jour: paysages de rêve
6eme jour: paysages de rêve
6eme jour: paysages de rêve
6eme jour: paysages de rêve

Il faut se rendre à l'évidence: ce sont les plus beaux paysages d'altiplano qu'on est vu. Et même si c'était la pire agence au monde, cette expédition restera dans les grands moments de notre voyage...

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