11 décembre 2011

La Bolivie: Potosi

Le double effet Kiss Cool
On peut dire qu'ils s'en passent des choses ici...
Potosi, c'est d'abord la ville de l'argent (comprenez le minéral) qui, avec le Cerro Rico, a alimenté tout le continent européen à l’époque de la colonisation. Autant vous dire que le Cerro a été surexploité: c'est pas dur, c'est un vrai gruyère. Mais la ville a gardé un véritable cachet. Pour ne citer que deux incontournables à faire ici, il y a le musée de la Moneda et les mines du Cerro Rico.
Et oui, on les a visité ces mines!!! Certains diront que c'est du voyeurisme, mais ça n'en est pas plus que de visiter un village indien en pleine milieu de l’Amazonie, ou encore la chaîne de fabrication de l'Airbus A380. Dans tout les cas, tu observes des gens dans leur vie quotidienne. Et au delà de tout çà, ça reste extrêmement intéressant si tu te poses les bonnes questions. C'est donc sans regret de les avoir visité, même un jour de grève et avec un activité bien réduite.

Mais Potosi a eu un surprenant effet Kiss Cool sur nous. Il y a eu le premier effet Kiss Cool (HUMMM!!!) (ci-dessus) et puis le deuxième effet Kiss Cool (LAPIN, OUAIII!!!) (ci-dessous).
Qui a dit que les grèves était le monopole de la France? Les boliviens se débrouillent très bien: efficace dans le blocage en neutralisant tout les accès à la ville, stupide dans le comportement en crevant les pneus des taxis ou en défonçant la chaussée, mais nulle à chier dans le résultat. Y a qu'a voir ou en est le pays aujourd'hui!!!

Oui vous l'aurez compris, on a vécu la triste réalité d'une grève bolivienne, et ce, dans toute sa splendeur!!!
On a eu la malchance (pour une fois), de revenir à Potosi, après un petit aller retour sur Sucre, la veille d'une grève des mineurs. Être bloqué 24H, c'est pas gênant. Il y a de quoi faire. 48H, çà commence à faire long. Mais il y a pire que d’être bloqué à Potosi. 72H, on prend pas le risque d'attendre si longtemps. On tente d’échapper à une nouvelle journée de blocages. Les compagnies de bus ont l'air d’être habitué et tentent d'organiser des départs depuis les extérieurs de la ville. Ouh qu'elle est bonne l'idée!!! Et puis, c'est pas si compliqué: suffit de rejoindre le bus, en marchant depuis le premier front de blocage jusqu'au dernier en 20 minutes. Enfin, c'est comme ça qu'on te le vend au terminal de bus. Bande de voleurs!!!
Donc dans les faits, on prend un collectivo pour traverser toute la ville et rejoindre le premier front. Bien sur on paye ce putain de collectivo, alors qu'on nous a soutenu le contraire en nous vendant le billet de bus. Ensuite on marche, de nuit, en montée, avec notre sac à dos chargé à plein et pendant plus d'une heure. Tout çà, pour arriver au bus de la compagnie BOQUERON, devant un chauffeur qui nous insulte presque pour nous dire que ce n'est pas le bon bus car lui est toujours bloqué. Heureusement qu'il y a (SELON LUI) un autre bus de la même compagnie qui nous attend juste derrière les blocages. Donc on continue de marcher un petit quart d'heure pour arriver à sortir complètement du blocage et se rendre compte que le bus en question n'est pas la. Et oui, il n'y en avait pas d'autre. En fait, c’était bien celui qui était bloqué que nous devions prendre. Et çà, je doute que le bureau de vente de Potosi l'ignorait!!!
Résultat, on se retrouve comme des cons avec nos billets mais sans bus. Heureusement, on marche vite et on arrive à temps pour monter dans un autre bus pour Tupiza. Bien sur il va falloir repayer et évidemment, pas au même prix. Le principale, c'est qu'on est réussi à partir loin de ces abrutis (Ou sinon, ce ne serait pas les mines la plus grande cause de mortalité à Potosi mais Bastien). Le pire, c'est qu'ils ont aussi arnaqué le peu de boliviens sympas qu'il y avait avec nous.
Pas mal non??? Mais quand le sort s'acharne, il s’acharne vraiment!!! En arrivant à Tupiza à 3h00 du matin, qui arrive à 3h05??? le bus BOQUERON avec son connard de chauffeur qui nous avait envoyé chier!!!. On apprend rapidement que le blocage s'est arrêter quelque heures après être parti de Potosi. Et çà aussi, je doute que les gens l’ignoraient au moment de monter dans le bus qui nous emmenait à bon port. Quand on peut arnaquer quelques personnes, pourquoi se priver!!! Putain de bolivien!!! On s'est fait BOLIVIANISER en beauté!!!

Potosi
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